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  • Psychorigide

    Je suis un infernal bordélique, je le sais, je le clame et ça me désole!

    Cependant, sur mon étendage à linge, je tiens à ce que les épingles bleues soient avec les épingles bleues, les rouges avec les rouges, les épingles en bois avec les épingles en bois.

    Il ne me viendrait pas à l'idée d'étendre les deux chaussettes d'une même paire avec une épingle bleue et une épingle en bois, un t shirt avec deux épingles différentes.

    Je suis un infernal bordélique, je le sais, je le clame et ça me désole!

     

    PS, j'attaque toujours un escalier du pied gauche, et je compte les marches!

  • Ponthus

     

    Ponthus est un personnage incontournable de ma ville, on l’a tous vu, entendu, il fait partie de ces personnages populaires qui peuplent les villes du Monde. Ponthus est (presque) une star, Ponthus est un clochard. Déambulant et zigzaguant çà et là dans la rue, il est hirsute et barbu, maigre comme un chat malade, il marmonne tout seul avec une voix de personnage de cartoon, quand il n’interpelle pas, en des termes généralement incompréhensibles les passants qui le croisent, mais gare aux passants qui le croisent, c’est un risque énorme !

    Car Ponthus pue, Il emboucane les rues à plusieurs mètres autour de lui. J’ai entendu, hier encore, une maman ordonnant à son gamin, ils s’apprêtaient à le croiser, de se boucher le nez. Il est vrai que les effluves du bonhomme sont assez nauséabondes. 

    Je n’ai jamais osé lui demander, égard à son odeur insoutenable et à son discours agressif pourquoi on le surnomme Ponthus. Est-ce son vrai nom ? Est-ce un hommage à l’alcool qu’il semble consommer sans modération ? Car, outre le personnage décrit ci-dessus, le Ponthus est un alcool.

     

    Ponthus : Boisson apéritive anisée, originaire de Pontarlier. A l’inverse de ses cousins du sud de la France le Ponthus est un pastis uniquement composé d’anis vert, sans anis étoilé, qui lui confère un goût non réglissé, plus amer que ses cousins de Provence, qui rappelle largement l’absinthe d’antan.

     

    Absinthe : Plante ombellifère dont l’infusion et la distillation permettent d’obtenir une boisson apéritive consommée au 19ieme siècle par de nombreux artistes. Interdite en 1915, car accusée de rendre fou, CE EN QUOI JE M’INSCRIS EN FAUX MESSIEURS MESDAMES. CHECI EST UNE CLANOM ……. UNE CANOMLIE UN MENCHONGE EHONTE ! Certes, l’abchinte titre encore pas loin de 70° mais ce n’est pas une raijon pour l’accuser de tous les maux, merde quoi !

    Je viens de consommer 3 absinthes et 2 Ponthus. Je me sens donc prêt à affronter LE Ponthus et sa pestilence, je saurais bientôt pourquoi on le surnomme ainsi, je reviens vers vous dès que j’en sais plus, Santé !

     

     

    Rappel utile : l’abus d’alcool, patati, patata………Burp !

     

  • Zemmour

     

    Depuis que j’ai divorcé de France Inter pour incompatibilité de liberté d’expression, je suis passé chez RTL. Le format tout info de la matinale me convient bien. Chaque matin, à 7h17, le très controversé Eric Zemmour y donne une chronique qui s’appelle «  Z comme Zemmour ». Je ne suis pas un fervent des idées défendues par l’éditorialiste du Figaro, c’est certain mais le journaliste y défend ses idées et son combat, c’est respectable ; la liberté d’expression est un droit.

     

    Une seule chose me chagrine cependant, pour ne pas dire qu’elle me file la trouille : chaque matin, avant de débuter son papier, Eric Zemmour répond « Bonjour » au journaliste qui l’annonce. Bonjour, toujours sur le même ton, le même rythme, immuable.

     

    Et bien figurez vous que cette façon de répondre « Bonjour » à Vincent Parizot, rien que ce « Bonjour », me file les flubes !

     

  • Bandes de Jeunes

    Dans ma petite, hum hum, reprenons, dans ma moyenne ville de province se déroule chaque matin de la semaine, samedi compris, un phénomène surprenant. Chaque jour, pendant une bonne demie heure, la ville semble abandonnée des « Grands », comme livrée aux  adolescents.

    Le phénomène débute un peu avant 7h30 pour s’achever vers 8h00, heure où les Collèges et Lycées ouvrent leurs portes.

     

    Les adultes, me direz vous ? Ils sont là, certes, mais étrangement absents. Calfeutrés qu’ils sont dans leurs automobiles, je ne suis pas sur qu’ils observent, dehors, ce rajeunissement éphémère et soudain de la population, trop occupés qu’ils sont par leurs soucis d’adultes.

     

    Je suis de ces quelques « grands » qui se mélangent  quotidiennement aux ados dans cette ville « juvénile », nous ne sommes pas nombreux, il y a les chauffeurs de bus, un peu isolés par leurs cabines de conduite, et  une minorité, invisible, de passagers adultes. Car nous le sommes, invisibles, à la plupart d’entre eux, isolés dans l’autisme de leur Iphone mp3, ils sont coupés du monde, tapant incessamment des SMS sur leurs écrans tactiles. Comme leurs aînés, ils ne se lèvent pas quand une personne armée d’une canne fait irruption dans leur bus, occupant même régulièrement 2 places, une pour eux, une pour leurs bauges et sacs divers, on est bien loin de l’image de la jeunesse solidaire que veut nous faire passer certains communicants ! Si les adultes sont cloîtres dans leurs automobiles, les ados reproduisent le schéma de leurs aînés, tous ensembles, dans les transports en commun. Conflit des générations vous dites ? 

  • Dodo

    Il voulait simplement dormir,

    mais comme il faisait les choses jusqu'au bout.........

    il est mort dans son sommeil!