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Calamités Quotidiennes - Page 176

  • Monde diplomatique

    A l'heure du rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis, il est bon de se rappeler, qu'à l'époque du blocus certains contrebandiers faisaient passer des cigares dans des soutes camouflées de bus de tourisme.

    Les douaniers de Fidel avaient alors trouvé la parade en dressant de petit chiens pinschers à se faufiler et japper en reconnaissant l'odeur caractéristique.

    Moralité:

    " les chiens aboient quand les cars de Havanes passent".

  • Imaginaire débordant.

    Invité hier soir à une formidable soirée autour d'une luxueuse piscine, soirée où mes hôtes, et je les en remercie, m'avaient mis à disposition une fille pas trop moche et facile à draguer, ce qui m'a permis, dans la fraîcheur du matin, de bénéficier de faveurs sexuelles, mais je m'égare, en effet, le billet de ce jour n'a pas vocation à évoquer ma misère sexuelle .

    La vraie raison du billet de ce matin  est la chanson diffusée au plus fort de la nuit par le DJ embauché pour l'occasion , faisant se trémousser la foule de nantis sur: " Les sunlights des tropiques ".  Á un moment précis d'un couplet, le chanteur entonne: " J'ai dessiné sur ta peaux, un palmier au bord de l'eau ". Quoique vachement pas intéressé par les inscriptions définitives sur la peau humaine, je serai curieux de voir le résultat d'un tatouage réalisé par  Gilbert Montagné. 

  • Musique

    L'émission musicale : " La Boîte à Musique de Jean François Ziegel " est un objet télévisuel télévisuel passionnant et intelligent diffusé sur le Service Public. En deuxième partie de soirée, malheureusement . Il faut se lever, le lendemain matin. 

  • Sobriquet

    Dans la bande de copains qui gravitaient autour du comptoir, il y avait un médecin psychiatre. Il s'occupait d'enfants très débiles. 

    Il avouait une grande passion pour l'oeuvre de Tolkien, qui  lui permettait de s'évader, souvent. 

    Nous le surnommions  souvent, amicalement :

    " Le Soigneur des Idiots ".

  • Discrétion

    La démocratisation galopante des téléphones portables entraîne, depuis quelques années maintenant, une perte de nos intimités respectives pour peu que l'on décroche n'importe où, n'importe quand. 

    J'étais assis, l'autre matin, sous un abribus de la ville. Sur le banc d'à côté se tenait une dame, un peu forte, qui attendait le 11. Du sac de la mémère, retentit alors une banale sonnerie de portable. Mémère décroche et se met à parler fort, les parois vitrées de l'abri provoquant un écho. Je suis toujours géné de rentrer malgré moi dans la vie d'inconnus inintéressants. Je suis rassuré cette fois ci, la conversation tourne autour d'un géranium qu'il faut aller arroser au cimetière du village. Je me sens rassuré, rien que de bien banal, rien d'un sordide quotidien qui ne me concerne pas. Quelques secondes de silence et la grosse vache répond à son interlocutrice: " Non, j'ai pas bien dormi, toute la nuit, j'ai eu la diarrhée !". Parfois, les autres me sont immondes.