Dans le bus....
« Tu me diras pas le contraire mais, pour aller se faire chier pendant plus de 70 jours autour du monde, tout seuls sur des voiliers, c'est qu'ils ne doivent pas aimer les Fêtes de Noël les gars.».
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
« Tu me diras pas le contraire mais, pour aller se faire chier pendant plus de 70 jours autour du monde, tout seuls sur des voiliers, c'est qu'ils ne doivent pas aimer les Fêtes de Noël les gars.».
Charles Pégase avait un nom prédéstiné. Petit, mince et vif, comme avant lui son père et son grand-père, Charles Pégase avait un physique de jockey. Mais en 1904, dans ce petit village de l' Allier, on n'envisageait pas une carrière aux courses. Pourtant, Charles Pégase était un « homme de cheval», mieux qu'un simple cavalier , Charles Pégase connaissait tout des équidés. Avant d'acquérir un nouveau cheval de trait, tous les paysans du coin consultaient Charles Pégase, spécialiste incontesté des allures, décrivant une arrière-main comme lui seul savait le faire. On l'appelait aussi quand il fallait revoir un pied ou une ferrure, la forge du maréchal étant distante de six lieues bourbonnaises.
Charles Pégase avait toujours dans ses prés quelques ânes, quelques selles français, et une paire d'immenses Shires, qu'il avait ramené d'un lointain voyage dans le Yorkshire, Colosse et Samson, qu'il prétait gentiment pour tirer le corbillard municipal.
Charles Pégase était apprécié de tous, toujours souriant et de bon service. Tout cela l'aidant à faire vivre le commerce familial. Charles Pégase, comme son père, et son grand-père avant lui, était boucher chevalin.
« On aura beau me donner la plus intelligente, la plus scientifique qui soit, reste que, quand tu retournes les flacons de liquide vaisselle, attachés par deux, qu'ils fassent La MÊME bulle, au même endroit, au même moment, je suis bluffé!».
« Quand je vois tous ces ados branleurs qui se vautrent dans les bus, aux heures des écoles, et qui ne laissent pas leur place aux vieux, je me dis qu'il faudrait leur IMPOSER une loi qui rendrait OBLIGATOIRE la mobylette à partir de 10 ans, hiver comme été,bandes de morveux!».