Madeleine de Proust
Des années durant, nous partions en vacances au bord de l'Atlantique, à 300 mètres d'une petite plage discrète à laquelle nous accédions en traversant un petit marais, et en escaladant une dune « insurmontable» de 20 mètres de haut.
Traumatisé, quelques années auparavant par un douloureux coup de soleil, je n'allais pas à la plage pour me cuire la peau, je passais de longs moments dans l'eau, armé souvent de mon masque et de mon tuba.
Lorsque nous rentrions à la tente de camping, nous attendait une grande bouteille d'eau glacée et douce qui déssalait illico nos lèvres gercées par l'eau de mer. J'en conserve aujourd'hui encore, un goût extrême pour l'eau glacée.