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Difficile encore ce matin d'écrire quoi que ce soit. De plus, les médias tournent encore en boucle sur les événements dramatiques de Nice. J'ai pourtant, cette nuit, fait l'effort de me détendre en visionnant de grandes comédies familiales: Éléphant Man, Shining, rien n'y fait.
J'avais préparé hier un billet plutôt drôle, un peu salingue, une vraie « Calamité Quotidienne».
Et puis Nice.
Je n'aime pas le bruit, je crois que c'est le mal du siècle; de la mobylette sans échappement qui transperce la nuit à la mémère qui pérore sans cesser, dans le bus ou ailleurs, je déteste le bruit, la perspective des feux d'artifices à venir me donne des hauts de coeur.
D'autant plus que ces engeances là, ces espèces de pétards lumineux ne sont que des fourbes: inventés à l'origine par les artificiers militaires chinois pour terroriser leurs ennemis, ils font aujourd'hui la joie des petits et des grands.Un jour ou l'autre, les feux d'artifices reprendront leur mission d'origine: un soir de 14 Juillet, ils terroriseront les foules. Ce sera un bain de sang, et ils seront heureux, eux, les feux d'artifices, ces fourbes.
Ils ont le teint hâlé d'un biscuit qui serait resté un petit peu trop longtemps au four, les yeux remplis encore de souvenirs de vacances. Les premiers « début-juilletiste» reprennent le collier, ils vont maintenant voir partir les autres. Pour eux, c'est certain, l'été sera long.