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  • Définition pseudo biercienne

    Mariage:  Acte par lequel l'homme s'affuble d'un laxatif naturel.

  • Mauvaise conduite

    De petites infractions en petites infractions, il savait qu'il n'allait bientçot plus pouvoir conduire.Jamais rien de bien grave en sorte, un kilometre au dessus par si, une ceinture oubliée par là mais...............

    De: "à points " son permis allait finir par être: "Bien cuit"!

  • La Nature fait bien les choses

    Les escargots : tellement simples à  capturer, mais si coriaces à cuisinier!

  • Dessine moi un Mouton Rotschild.

    Quand il avait un canon dans le nez, le Pêre du "Petit Prince" était plutot rigolo, c'était Saint Exubéry........

  • Fournier

    L’histoire se déroule à la fin des années 1970 dans un dîner ,que j’imagine un peu mondain, qui réunit ce que la culture télévisuelle fait de mieux à l’époque. Parmi les nombreux convives, il y a Pierre Desproges.

    Desproges commence à être connu pour être un rigolo peu conventionnel depuis ses passages dans «  Le Petit Rapporteur » de Jacques Martin, toujours trublion de l’audiovisuel. On interroge donc l’humoriste limousin sur ce qu’il regarde à la télévision. Il évoque un programme court diffusé dans l’émission « L’Ile aux Enfants », qui raconte les  non aventures d’un oiseau qui ne sait pas voler ; Desproges évoque le coté désespéré du personnage, il aime beaucoup cela. A l’autre bout de la table, une voix s’élève :

    «  Ca s’appelle Antivol, c’est moi qui l’ai créé ! »

     

    Moi, c’est Jean Louis Fournier, un réalisateur de télévision qui commence à être un peu connu. Desproges et Fournier deviennent vite amis et s’entendent à merveille, ils inventeront ensembles le personnage du professeur Corbiniou, donnant des conseils idiots aux enfants de la télévision française avant d’enchaîner, dans la même verve sur « la Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède » OVNI télévisuel dont Fournier réalisera les 99 chroniques. C’est lui également qui troussera la dépêche AFP annonçant le décès de Desproges :

    « Pierre Desproges est mort d'un cancer. Étonnant non ? ».

     

    Depuis les années 90 Jean Louis Fournier s’est tourné vers l’écriture ; de l’excellent : « La Grammaire française et impertinente », véritable précis de grammaire ou l’on apprend le français au travers de verbes du premier groupe comme « péter », pour faire réviser les gamins, c’est un must, à « Veuf », sorti en 2011, Fournier à enchaîné une série de bouquins, tous quand même bien poilant, se voyant remettre le prix Femina en  2008 pour

    « Où on va Papa » qui raconte, au vitriol, la vie de l’auteur, père de deux garçons lourdement handicapés.

     

    L’écriture de Fournier, son style, sont accessibles à tous, des phrases courtes, un vocabulaire simple, et des sujets souvent poilagrattesques, le petit : « Satané Dieu », édité en 2005, réjouit l’iconoclaste que je suis.

     

    Je suis né à mon intelligence, à ma culture, en regardant enfant « Antivol » et «  La Noiraude », autre personnage de Fournier, violemment anti- raciste et anti- connerie, quoique ait pu en comprendre le footballeur Lilian Thuram. Adulte aujourd’hui je déguste avec toujours  autant de bonheur l’œuvre de ce septuagénaire génial, trublion discret, certes, mais tellement incorrect.