Un professionnel m'a dit.....

« Un téléconseiller, c'est un type qui doit prendre soin de sa voix, c'est important sa voix, c'est son outil de travail.

Par contre, fodré pa kil aicrive le gâ, jamè !».

Premier repas

Longuement cuites, les mogettes composaient une sorte de purée qui réchauffait sur le coin du fourneau. Il étalait ce magma légumineux sur une  immense tranche de pain de campagne , serré et compact comme un pain fait maison. Il trempait ensuite la tartine dans le reste de soupe de la veille. Ainsi rassasié, il partait dans le froid pour sa rude journée de charbonnier. Alors, forcément, le café au lait croissants des dimanches de fêtes, il trouvait ça un peu trop raffiné et un peu léger. Il attendait alors,impatiemment le gigot ou la blanquette de midi.

Dîner impromptu

Le Calamiteux se veut être un garçon ouvert d'esprit; ainsi a t'il donc sur son profil Facebook des « amis» de différents horizons, de différents bords politiques. Bobos , gauchos, sarkozystes, intellectuels ou parfaits imbéciles, Le Calamiteux se surprend parfois à imaginer tous ces opposés dans un grand dîner qu'il organiserait. Pugilat à venir......

Anniversaire

Aujourd'hui, Mardi 18 Octobre, le chanteur français Jacques Higelin fête ses 75 ans, et comme il ne fait jamais les choses comme les autres, c'est lui qui offre à ses inconditionnels un nouvel album,sobrement titré: " 75", sorti le 7 Octobre.

Entouré du fidèle Dominique Mahut, du guitariste Alice Botté, qui l'avait accompagné en concert, cet opus, produit notamment par Edith Fambuena et Rodolphe Burger ne restera as comme le plus joyeux des albums du "nouveau fou chantant"; si l'on reconnait bien les mots d'Higelin sur ce disque , où il slamme plus souvent qu'à ses habitudes, l'album semble être un album de mauvaise humeur, ainsi déclare t'il dans: " A feu et à sang": " C'est te dire que je suis pas toujours  d'humeur à écrire  Tombé du Ciel, si tu veux savoir." .

Cette seule petite phrase résume bien l'état d'esprit du disque, le dernier album d' Higelin est destiné aux initiés.

Constat

Mon Grand Père, paix à son âme, aurait aujourd'hui 115 ans. Têtu qu'il était, il avait refusé longtemps de lâcher son activité de paysan, aux revenus irréguliers, avant de prendre finalement un poste de jardinier dans une entreprise,lui assurant un salaire sûr. L'age de la retraire venue, il avait continué de travailler, à temps partiel, dans une scierie, jusqu'à plus de 70 ans. malgré cette vie de labeur, comment survivrait il, aujourd'hui, dans une société qui va vite, trop vite, où la productivité intensive néglige la qualité du rendu, la relation à l'humain?