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Traverser, des décennies après, le village de montagne où l'on passait l'été, chez les grands parents, disparus depuis. Le village est maintenant désert, plus de commerce, la Mairie, ouverte trois matins par semaine, les agriculteurs sont morts, la mine est fermée, le bonheur a déserté les rues.
À soixante et onze ans, le chanteur Michel Polnareff, qui fit scandale en son temps, s'apprête à sortir un nouvel album. Le premier titre, dont nous abreuve certaines radios périphériques, est semble t'il autobiographique; le chanteur y raconte qu'il n'a jamais été couvert de cadeaux pendant les Fêtes de son enfance, affirmant même que le Père Noël n'existe pas. Comme chanteur revendicatif, ce type me semble être un cas psychologique intéressant.
L'autre soir, sur TF1, il y avait la « Soirée des Enfoirés». À la même heure, sur La Chaîne Parlementaire, un documentaire sur consacré au procès d'Adolf Eichmann en 1961. Quant à choisir un enfoiré, un vrai, au bon sens du terme, j'ai choisi de regarder le nazi.
DRIIIIIIIIIINNNNNNNG!!!
un traumatisme, je vous dis.