Hantise
On traverse parfois les quartiers avec de l'inquiétude, voire la peur au ventre. On traverse souvent SON quartier comme un village, un havre, un refuge. Mais gâre au coin de la rue.....
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On traverse parfois les quartiers avec de l'inquiétude, voire la peur au ventre. On traverse souvent SON quartier comme un village, un havre, un refuge. Mais gâre au coin de la rue.....
Commentaires
Cher Maître, face au danger, la peur est indispensable. En effet, elle envoie au cerveau le signal qui déclenche chez l'homme une véritable mobilisation de ses moyens de défense.
Les facultés visuelles, auditives, musculaires, les réflexes, sont décuplés. La sensibilité à la douleur devient moindre tandis que la coagulation et la cicatrisation se font plus rapides et efficaces. L'alimentation sanguine des membres supérieurs et inférieurs est augmentée aux dépens d'autres parties du corps, comme par exemple l'estomac (d'où la sensation bien connue de «la boule au ventre»).
Pour revenir à son état normal, l'organisme doit produire des endorphines, molécules dont les effets sont comparables à ceux de la morphine.
Les sensations que peuvent offrir l'augmentation des capacités sensorielles et physiques puis l'euphorie créée par les endorphines, sont parfois à l'origine d'une véritable addiction chez certains soldats. Ils sont alors littéralement dépendants au combat comme les drogués à leurs doses.