Fait Divers
Tuerie de Chevaline, une famille de Britaniques décimée, Jean Marie Le Pen ne s'est pas exprimé: il doit donc considérer que Jeanne d'Arc n'est toujours pas vengée?
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Tuerie de Chevaline, une famille de Britaniques décimée, Jean Marie Le Pen ne s'est pas exprimé: il doit donc considérer que Jeanne d'Arc n'est toujours pas vengée?
Commentaires
Au risque de paraître pédant et je m'en excuse par avance, cher Maître, je me permettrais de compléter votre brillante prestation de ce jour par quelques considérations historiques.
Jeanne d'Arc fut faite prisonnière par les troupes bourguignonnes puis vendue aux Anglois pour la somme de 10 000 livres. Elle fut jugée et condamnée au bûcher par un tribunal ecclésiastique français. Sa culpabilité fut officiellement reconnue par l'université de la Sorbonne. L'application de la sentence fut exécutée par Geoffroy Thérage, bourreau de Rouen, "maître persécuteur des hautes œuvres du Roy". Un "Roy" qui devait tant à Jeanne mais ne fit rien pour tenter de la sauver.
Le roi d'Angleterre et une grande partie de sa noblesse étaient issus de France. Leur langue et leurs culture étaient françaises. Ils ne les abandonnèrent au profit de l'anglais qu'au XVe siècle.
Quant aux armées angloises qui ravagèrent le royaume de France, elles étaient majoritairement constituées de mercenaires gascons.
En tenant compte de ces faits, pouvons-nous donc réellement reprocher aux Anglais d'être seuls responsables de la mort de notre pauvre Jeanne?