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J'habitais Roanne 2

 

................ Me voici donc devant le tant attendu « J’habitais Roanne », peur de l’ouvrir, comme un môme face à un paquet de Michokos ou de Régalads, peur de le finir trop vite, de déplorer qu’il n’en reste plus……

 

………. Bien fait de déplorer, le bouquin ne m’est pas tombé des mains, bien au contraire, j’ai lu d’un trait l’histoire d’amour entre Christian et sa ville, biographie teinté d’un peu d’histoire de la sous préfecture de La Loire et de ses quartiers.


Bourbauvergnat de cœur et de sang, quoique né Rue de Charlieu dans ce Faubourg de Paris, dédié, comme tu l’écris Christian, au début et à la fin de la vie, je ne me sens pas réellement Roannais, j’ai passé mon enfance à Riorges et sur la Cote Roannaise, ce qui n’a rien à voir, il y a une forme de chauvinisme infernal par ici : amusez vous à dire à un gars né Clinique Adrian, de l’autre coté du pont, amusez vous à lui dire qu’il est Roannais et vous prenez un risque, Nan, il est Costellois ! Rivalité pacifique cependant, point de Velrans ni de Longeverne par ici, point de « Guerre des Boutons » en Pays Roannais.

 

Nous n’avons que quelques années d’écart Christian, nés chacun à une extrémité de la même décennie, j’ai donc reconnu dans la plupart de tes descriptions, dans beaucoup de tes souvenirs, des images qui m’appartiennent aussi, la raideur de la pente du Faubourg Clermont, le marché de la Place Victor Hugo, nous partageons, chacun à notre façon, un portrait de Ponthus, que j’ai osé appeler clochard, mais que je n’aurais pas osé trimballer dans une automobile, en plus je n’en ai  pas, nostalgie, certes, mais nostalgie légère, vagabonde et presque joyeuse à travers ton livre, comme un sachet de bonbons engloutis trop vite,il m’en manquait encore un peu…………… Merci !

 

Commentaires

  • Merci Fabrice. Je suis heureux que tu aies aimé. Autour de moi, je commence à en entendre parler et les premiers retours sont bons. Lire aussi la chronique de ce jour de Laurent Cachard.Une belle étude,un article émouvant.
    Merci encore.

  • Ben mon cochon! Non seulement tu pourrais faire un sacré écrivain mais aussi un fameux critique littéraire.

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