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Saskatchewan

 

J’aime beaucoup le Saskatchewan, et je parle bien du Saskatchewan, état canadien et non pas uniquement de la Saskatchewan, rivière qui traverse l’état du Saskatchewan, mais j’aime bien aussi la rivière Saskatchewan : la rivière Saskatchewan ainsi que l’état du Saskatchewan tirent leur nom du mot Saskatchewan qui en indien sioux, ou crow, je ne suis pas sur, veut dire approximativement « Rivière Rapide ». Et là où c’est le plus drôle, au Saskatchewan, c’est qu’il n’y a pas que la rivière Saskatchewan, mais également des milliers de lacs poissonneux dans lesquels ce doit être un bonheur d’aller pécher pour peu que l’on se soit muni d’un véhicule blindé dont on ne laissera dépasser prudemment que le bout de notre ligne, eu égard aux  nombreux grizzlys Saskatchewannais, qui ne sont pas nécessairement très préteurs lorsqu’il s’agit de bouffe. Et même si on ne s’approche des nombreux lacs du Saskatchewan que pour cueillir des poireaux ou des radis noirs, les ours du coin sont tellement paranos qu’ils sont agressifs quand même, c’est un comble !

 

Mais laissons un instant de coté  nos préoccupations plantigrades pour me permettre de vous expliquer plus clairement mon amour pour LE Saskatchewan. L’état du Saskatchewan à le privilège d’être 7 fois plus grand que la France, la plupart des habitants étant regroupés au Sud, notamment dans la capitale Saskatoon qui, malgré son nom amusant, n’est pas peuplée que de personnages de dessins animés, mais bel et bien d’êtres humains qui n’en ont pas grand-chose à faire de ce qui se passe au Nord, dans les superbes et immenses forêts giboyeuses du Saskatchewan où ce doit être un  bonheur d’aller chasser pour peu que l’on se soit muni d’un véhicule blindé dont on ne laissera dépasser prudemment que le canon de notre fusil, eu égard aux nombreux grizzlys Saskatchewannais  qui ne sont pas nécessairement très préteurs quand il s’agit de bouffe. Et même si on ne traverse les forêts giboyeuses du Saskatchewan que pour cueillir des navets ou des endives, les ours du coin sont tellement paranos qu’ils sont agressifs quand même, le comble des combles !

 

Le climat du Saskatchewan est un climat continental, l’état du Saskatchewan étant l’état du Canada le plus ensoleillé, des étés  pas trop chauds, des hivers pas trop rudes, même s’il gèle quand même un peu, on est tout de même au Canada !

Dans le Nord du Saskatchewan, la densité de la population atteint à grand peine les 1,5 habitants par km carré, on n’est donc pas incessamment ennuyés par l’accent ridicule des Saskatchewannais francophones, dont on ne comprend généralement, et à grand peine que la moitié de ce qu’ils nous baragouinent. De toutes façons, quand j’irai au Saskatchewan, ce ne sera pas pour m’enticher d’une espèce de Chapdelaine dont je ne pigerais pas une broque de ce qu’elle m’entrave, je n’irai pas au Saskatchewan pour vivre une grande histoire d’amour, juste, peut être, de temps en temps , je traverserai les immenses forêts giboyeuses, au volant d’une voiture de play boy, blindée comme il se doit, en ne laissant RIEN dépasser car il n’y a pas que pour la bouffe que les grizzlys Saskatchewannais ne sont pas partageurs !

 Oui, c’est sur, j’irai un jour au Saskatchewan………. Quand je saurai le prononcer comme il faut !

 

 

PS : au regard de ce billet, je me demande si je n’ai pas écorné les formidables sensations que m’avaient procurées, gamin, mes lectures de Curwood et de Jack London……..

Commentaires

  • Par contre, si tu parles correctement l'ours, tu as une chance.

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