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Calamités Quotidiennes - Page 292

  • Paquets

    Je ne voudrais pas passer pour un bégueule mais je crois que, en ces périodes de Fêtes , il me semble insupportable de recevoir un cadeau emballé dans un papier de "seconde main". Pour peu que le papier en question soit celui, justement dans lequel j'avais moi même, l'année précédente , emballé une précédente offrande, l'ire m'emporte, in petto certes, mais quand même. C'est donc pour cela que, en réalisant moi même mes emballages, je prends grand soin de les "pourrir" de bouts de scotch surnuméraires qui rendent alors tout recyclage impossible.......

  • Les Temps changent

    La Mère Noël vient de faire un cadeau à son homme, elle lui a offert tout Dolto ! Alors, d'un coup, ça le fait un peu flipper ces enfants trop sages.
    C'est décidé, dorénavant, c'est à eux qu'il n’apportera RIEN.........

  • Humour toujours........

    " La dictature de l'humour"

    C'est le sujet de l'émission " Complément d’enquête" que présentait l'autre soir Benoit Duquesne sur France 2. L'émission proposait divers reportages  consacrés aux "trublions" médiatiques actuels, imitateurs et leurs auteurs et, bien évidemment au  " cas" Dieudonné. Un sujet précisément revenait sur la fameuse "quenelle", signe interprété, comme une marque de défiance à nos dirigeants actuels ou interprété comme une inversion du salut nazi. Il va de soi que les photographies circulant sur internet montrant des individus exécutant une quenelle devant l'entrée d'Auschwitz relève d'une attitude ignoble, l'horreur des conséquences des "douces attentions " d'Hitler pour le peuple juif au milieu du vingtième siècle ne souffrant, à mon sens d'aucune contestation.

    Je ne crois pas cependant être le seul à m'interroger sur l'attitude de ce peuple martyr vis à vis des Palestiniens mais là est un sujet polémique glissant que je ne souhaite pas aujourd'hui, au risque de digressions, évoquer.

    La fin d'un sujet m'a cependant fait bondir de mon fauteuil: alors que le reporter s'était rendu à la Licra, Maître Alain Jakubowicz, président de la ligue, déclarait  que, si le désormais célèbre texte de Desproges : "On me dit que des Juifs se sont glissés dans la salle", (Théatre Grévin 1986),devait sortir aujourd'hui, il ferait tout pour le faire interdire. Quand on sait que Pierre Desproges  faisait suivre ce sketch d'un autre texte violemment anti raciste, cela me fait pouffer. Le  fameux sketch  consacré aux juifs, loin d'être antisémite, ne fait que dénoncer les petits travers de certains israélites , de façon cinglante certes, mais sans haine. Desproges, au même titre que Coluche, Robin, Bedos,Bigard ou bien d'autres, qu'on les aiment ou pas, font partie du patrimoine culturel francophone. Vouloir les interdire, les détrire en un nouvel autodafé est à mon sens, une faute grave. Avec raison, les Juifs de tout pays souhaitent que l'on maintienne un devoir de mémoire de l'Holocauste, il serait dommage que leur mémoire à eux ,devienne sélective......

    Moralité: Lorsque l'on veut parler d'humour, on devient souvent grave

  • Civilités

    Le couple entre tranquillement dans la boutique de vêtements; à l'approche des Fêtes de fin d'année, elle cherche quelques pulls et gilets un peu élégants. Lui l'accompagne gentiment, portemanteau en quelque sorte. La boutique se veut un peu luxueuse, une vendeuse, un peu âgée, les interpelle:

    "Ils ont trouvé ce qu'ils voulaient?".

    La troisième personne du pluriel est rédhibitoire, ils sortiront, mains vides, dans la minute.....

  • Cochoncetés

    Dans cette Auvergne dont je me clame , et me réclame, existait encore, il y a quelques années, sur le territoire de la commune de Celles sur Durolle, existait donc un élevage de cochons.

    Cet élevage cependant différait de la plupart des autres, animaux entassés et nourris aux farines animales, car l’éleveur disposait d''hectares de terrain  où ses nourrains gambadaient joyeusement à travers les bois et les prés.Doté d'un certain sens de l'humour, et non sans malice, l'éleveur déclarait à qui voulait l'entendre, et j'en fus vous le verrez plus loin, que sa maison était:

    " Le Nirvana des gorets"

    Il faut reconnaître, n'en déplaise à mes lecteurs musulmans ou autres végétariens, que ce régime de faveur donnait aux jambons, et autres charcuteries celloises, une saveur incomparables qu'on ne retrouve pas chez Herta , ni chez aucun des industriels du genre.

    Un beau matin de dégustation prolongée, et généreusement arrosée de crus du coin, le paysan me prit à part pour me narrer une histoire, une anecdote dont il fut le témoin.

    Dans ce paradis porcin en lisière de forêt,il arrivait bien souvent que les cochons domestiques soient rejoints par quelques un de leurs sauvages cousins sangliers.Et c'est lors d'une de ces aubes printanières , mais encore fraîches que notre éleveur, flanqué d'un appareil photo pour immortaliser  cette improbable rencontre m'a dit avoir entendu, et non pas cru entendre, un vieux mâle sauvage s'approcher d'un de ses cousins glabres en lui murmurant:

    " Alors, vieux, ça se passe ta chimio?"

    Enfin, il m'a juré qu'il l'avait entendu.......