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Cochoncetés

Dans cette Auvergne dont je me clame , et me réclame, existait encore, il y a quelques années, sur le territoire de la commune de Celles sur Durolle, existait donc un élevage de cochons.

Cet élevage cependant différait de la plupart des autres, animaux entassés et nourris aux farines animales, car l’éleveur disposait d''hectares de terrain  où ses nourrains gambadaient joyeusement à travers les bois et les prés.Doté d'un certain sens de l'humour, et non sans malice, l'éleveur déclarait à qui voulait l'entendre, et j'en fus vous le verrez plus loin, que sa maison était:

" Le Nirvana des gorets"

Il faut reconnaître, n'en déplaise à mes lecteurs musulmans ou autres végétariens, que ce régime de faveur donnait aux jambons, et autres charcuteries celloises, une saveur incomparables qu'on ne retrouve pas chez Herta , ni chez aucun des industriels du genre.

Un beau matin de dégustation prolongée, et généreusement arrosée de crus du coin, le paysan me prit à part pour me narrer une histoire, une anecdote dont il fut le témoin.

Dans ce paradis porcin en lisière de forêt,il arrivait bien souvent que les cochons domestiques soient rejoints par quelques un de leurs sauvages cousins sangliers.Et c'est lors d'une de ces aubes printanières , mais encore fraîches que notre éleveur, flanqué d'un appareil photo pour immortaliser  cette improbable rencontre m'a dit avoir entendu, et non pas cru entendre, un vieux mâle sauvage s'approcher d'un de ses cousins glabres en lui murmurant:

" Alors, vieux, ça se passe ta chimio?"

Enfin, il m'a juré qu'il l'avait entendu.......

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