Boum

À l'inverse de leurs homonymes au nom si belliqueux, les bombes désodorisantes que l'on trouve dans les toilettes sont bien les seules à être missionnées pour atténuer les néfastes et nauséabonds effet d'une "explosion ".

Privilège

Pour les officiers du régiment, l'ordinaire était amélioré: rations plus conséquentes, service à l'assiette et non pas dans les gamelles en alu qui vous brûlaient les mains. Même pour la boisson, on avait remplacé l'infâme picrate servie à la piétaille par un vigoureux, mais fort correct " Côtes du Rhone"

Non dépourvu d'un certain humour, l'intendant de la caserne, appelait poliment le breuvage:

 

" Vin de mess".

Souvenirs

Pour lui, la petite Anaïs, c'était cette petite gosse discrète et réservée, grande section de maternelle, dont il s'était occupé au Centre de Loisirs. Qu'elle le salue aujourd'hui gentiment alors qu'elle sortait de scène dans cette petite boîte de strip-tease l'avait largement surpris. Il ne l'avait pas reconnue.

Félin

La voiture vient de s’arrêter subitement au milieu de cette rue passagère de la ville, coup de frein brutal , heureusement il n'y avait personne derrière.

Expliquant le coup de patin, devant l'automobile, se tient, assis paisiblement, un chat. Contrairement à  tous ses congénères chats, l'animal n'est pas parti en courant dans tous les sens à l'approche du véhicule, non, il s'est arrêté, a regardé le conducteur dans les yeux (si, je vous jure) , et s'est paisiblement installé.L'automobiliste n'avait jamais vu çà depuis une visite à la Réserve africaine de Sigean et là, croyez moi, c'était un lion qui lui avait fait le coup.Là, devant lui, il n'a que quatre kilogrammes de chat de gouttière qui semblent le narguer, c'est Thoiry au beau milieu de la sous préfecture.  

Il faudra attendre trois bonnes minutes pour que le mini fauve veuille bien se déplacer afin de pouvoir repartir........... J'vous jure!

Dans le bus....

Les deux mémés discutent du prix et surtout de la qualité des pinces à linge que l'on trouve dans les magasins, et qui cassent sans cesse.J'écoute et ne me mêle pas à la conversation...........

Pourtant les lecteurs de "Calamités Quotidiennes" qui se souviennent du billet du 20 Février intitulé: "Hommage à mon adjudant", peuvent comprendre à quel point il m'a été difficile de me taire!