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Calamités Quotidiennes - Page 110

  • Bis répétita

    Et, ce matin, encore un pigeon. Ce con là est entré dans la boulangerie. Il s'est soigneusement planqué entre la façade de verre et le présentoir à gâteaux. Une brigade de boulangers enfarinés s'applique à évacuer l'intrus avec douceur mais fermeté, et l'autre abruti de piaf qui n'y met pas du sien. Sale et dégueulasse, le pigeon de ville est une racaille urbaine. 

  • Scène vue

    Sur la Place de la Mairie, comme sur beaucoup de Places de la Mairie, il y a des pigeons. Ce matin, l'un de ces volatiles semble bien mal en point, boitillant et traînant. Un passant sympathique se saisit du zozieau et monté sur un banc, le projette en hauteur, pour qu'il s'envole de nouveau. De quelques mètres de haut, l'oiseau s'écrase alors sur le béton. Mort. Définitivement mort.

    Il y a donc des abrutis gentils

  • Supportrice

    Je compte, parmi mes proches, une personne qui bénéficie de la double nationalité franco-suisse. Alors que je l'interrogeais hier sur son engagement avant le match de football à venir, elle me répondit simplement: 

    « Moi, tu sais, tant que les Suisses marquent plus de paniers que les Français.......».

  • Ça change

    Remontant la rue, le vieillard cacochyme tient au bout d'une laisse un chiot berger allemand.Pour une fois, on peut imaginer que le chien enterrera le maître.

  • Une impression de déjà vu

    L'image me trotte dans la tête depuis quelques jours maintenant. L'image, plus précisément, c'est l'avant dernière vignette, d'un des derniers albums de Tintin, chez les Picaros. Le gentil reporter vient de mater une guerre civile, permettant à son ami Alcazar de revenir au pouvoir. Alors que l'avion de Tintin vient de décoller, en haut de l'image, on voit deux soldats patibulaires marcher dans la ville « apaisée», matraques en main. Depuis quelques semaines, j'ai un peu la sensation de vivre au San Théodoros.