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  • Immortel

    « La fin de la semaine? Mais c'est l'éternité!», disait la libellule.

  • Dans le bus.....

    " Tous les matins, je me lave avec un gel douche à la fleur d'oranger

    - Et alors?

    - Les gonzesses adorent, çà les apaisent quand elles me font une gâterie.

    - C'est malin!"

  • Désengagé

    Etre vigilant, attentif, et en colère contre tout ce qui semble déshumaniser l' Humanité, C'est important. Protester contre la situation des migrants, contre ma déchéance de nationalité, s'emporter contre lest résultats plus qu'inquiétants du Front National c'est primordial.

    Aujourd'hui , nous sommes Dimanche, je suis invité à déjeuner. Il y aura, pour moi, une entrecôte, bleue , avec des frites , maison, et une béarnaise tout aussi artisanale.

    On m'a annoncé , pour le dessert,  une tarte au citron meringuée.

    Dans de telles conditions, les exactions sanguinaires d'un dictateur syrie, voir nord coréen, c'est quand même que dalle.

  • Souvenirs

    Francis Schull est journaliste. Depuis plusieurs décennies. Á la fin des années 60, Francis Schull était collègue de bureau d'un type un peu rigolo qui s'appelait Desproges, Pierre Desproges. De fil en aiguille d'amitié, Francis Schull est devenu colocataire de Desproges à l'époque, bohème, où il vivait rue Godot de Mauroy.

    Francis Schull était donc un grand ami de Pierre Desproges.

    Aujourd'hui, Francis Schull sort un livre consacré au trublion radiophonique des années 80. Pas un livre de citations comme on en a déjà beaucoup vu, mais des témoignages de proches, souvent anonymes qui parlent et racontent le Desproges qu'ils ont connu. C'est vite lu, efficace et intéressant. Le bouquin s'appelle:« Desproges bande encore», je ne suis pas dingue du titre, mais j'ai bien aimé.

  • Se réveiller

    Le café, noir et fort, réalisé au piston, fume dans la grande tasse blanche. Dans un instant, quand le breuvage sera bu, j'apercevrai les châtaignes peintes au fond du bol. Elle est plutôt moche cette tasse, la forme d'un mini pot de chambre. Réellement moche en fait, mais il existe des objets auxquels on s'attache.