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Humour à mort.

Le vieil écrivain vient de mourir; reconnu par ses pairs, et par ses lecteurs, comme un grand auteur, pétri d'anticonformisme et d'humour ravageur, la cérémonie , sans fleur, ni courone rabbin, prêtre ou représentant religieux, conformément  à ce qu'était l'homme.

Dans cette fraîche matinée de début d'hiver, quelques personnes, la famille, quelques amis et trois journalistes sont rassemblées dans l'allée centrale du cimetière du village. Le cercueil repose sur une paire de tréteaux, un micro sur pied attend les paroles des gens présents. De la paire de baffles, on entend alors la voix du défunt, provoquant une soudaine émotion. Le discours a manifestement  été enregtré il y a quelques temps, la voix n'a pas le chevrotement qu'elle avait à l'approche du trépas, l'idée était donc largement préméditée: 

« Chers  amis, chers tous, qui êtes présents en ce jour funeste, comme je n'ai trouvé personne ayant le talent pour le faire, je suis quand même le plus génial des écrivains de ce siècle, je vais vous  faire maintenant mon propre éloge funèbre, puisque j'en suis complètement satisfait......»

 

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