Liberté d'expression
"Commettre" quotidiennement un blog implique quelques précautions. Le créateur d'un blog en devient responsable éditorial,devant la Loi de tout ce qui y parait. Le Calamiteux individu que je suis prends donc bien soin de choisir et sélectionner les mots que j'y pose. Ainsi donc, courageux mais point téméraire, il m'est arrivé, par quatre fois,de censurer quelques commentaires laissés par mes lecteurs, prenant bien soin de prévenir par mail le "coupable" de l'infamie. Toute liberté est donc surveillée, je fus de cette génération qui découvrit, il y a quelques décennies, la naissance des radios libres. Cette liberté fut de bien courte durée, la création d'instances d'Etat, le rachat des stations locales par des grands groupes ont , assez rapidement ,mis fin à cette illusion.
Cette censure perdure au vingt-et-unième siècle; on peut en effet "signaler", une page Facebook, se voir puni d'accès, voire être contraint de clôturer son compte.
L'anecdote que je m'en vais vous narrer maintenant est un peu différente: un "ami" Facebook a ouvert, il y a quelques mois, une page où il apparaît, masqué et habillé de vert, en Super Héros de ville moyenne de province. Son champ d'action résolument optimiste, visant à poser en photos, en divers lieux et événements,clin d’œil a quelques commerçants et artisans. Les badauds, plutôt ravis de voir apparaître un nouveau zigoto ont très vite adhéré aux pitreries innocentes de ce héros inattendu venu pour en découdre avec leurs appareils photos.
Cela aurait pu en rester là,l'absence évidente de danger que représentait ce "doux dingue" semblant évidente.
Depuis quelques jours, plus de nouvelles du gonze sur la toile, est il parti en vacances, à t'il rejoint les bas fonds de Gotham City?
La réponse est venue ce matin, sur Facebook. L'amuseur masqué se voit contraint d'interrompre ses prestations artistico- comiques, il est, en effet depuis quelque semaines , suivi et pisté par quelques types en voiture, les renseignements généraux semblant s’intéresser de près au zygomar.
La volonté d'amuser, de faire rire, est donc devenue un danger, faisons nous tout petit, c'est la crise, manquerait plus qu'on rigole.....