Gloire
Il avait pourtant tout tenté pour être célèbre: la radio, à la grande époque de la FM, un peu de télévision locale, il s'était gamellé dans les télé-crochets, il avait même tenté le sport, rien n'avait fait décoller sa carière!
La solution, il l'avait enfin trouvée, il n'avait plus qu'à violer et tuer une petite fille innocente au coin d'un bois.
Commentaires
Cher Maître, puisque vous semblez aimer la provocation, permettez-moi moi de vous offrir celle-ci.
Il existe deux de types provocations, la gratuite et la vraie.
La provocation gratuite consiste à vouloir jouer au provocateur pour le simple plaisir de la provocation. Elle n'a aucun intérêt, si ce n'est de rendre son auteur satisfait de lui-même en lui faisant croire qu'il est capable d'oser ce que les autres n'osent pas.
La vraie provocation est une arme pour combattre la bêtise et tous les ignares qui la servent. Elle est extrêmement difficile à manier parce qu'elle demande de savoir tirer juste et d'être capable d'estimer, avec une extrême précision, ses limites.
Selon vous, votre papier d'aujourd'hui relève-t-il de la provocation gratuite ou de la vraie provocation?
Il est, bien évidemment, de votre droit, le plus strict, de jouer votre partition comme vous l'entendez, mais souffrez également qu'il soit du nôtre de ne plus avoir envie de jouer avec vous.
Monsieur Nervien,
Vous évoquez là, une provocation gratuite dans le billet de ce cher Calamiteux. Mais où, je vous le demande, voyez vous là une provocation gratuite?Allumez vous, de temps en temps, Mooosssieu Nervien, votre poste de télévision? Avez vous déjà regardé de plus près, les chaînes de télévisions "Poubelles" de la TNT? Avez vous vu ces abrutis, notamment sur la chaîne NRJ 12, prèts à n'importe quelle bassesse pour avoir leur quart d'heure de gloire à la télévision. L'exemple du billet de ce jour n'est pas si éloigné de la réalité actuelle. Rappelez vous également de cette émission de France 2, invitant des candidats à électrocuter d'autre "pseudo candidats", sous le pretexte d'un gain.
Le sens vrai du papier du jour nous invite à réfléchir, sous couvert d'un humour que vous semblez déprécier, à ce que pourrait être un avenir proche..... Il me semble également utile de vous apprendre qu'il y a quelques années, dans le Nord de la France qui vous est cher, des psys et des travailleurs sociaux furent amenés à intervenir, dans certaines familles défavorisées, pour leur apprendre à faire la part des choses, de ce qui était réel ou de ce qui était faux à la télévision.
Faire carrière à tout prix, c'était, pour moi, la vraie dénonciation du calamiteux objet quotidien. Provoc gratuite, vous dites?
Cher Zorro, entre nous pas de monsieur, s'il vous plaît, faites moi la grâce de m'appeler Nervien, sans autre forme de cérémonie.
Mon but n'était pas de mettre en cause notre cher Maître. Ma seule prétention, ici, était de savoir si sa provocation de ce jour était gratuite ou non.
Cher Zorro, vous avez répondu, et avec quel brio, à cette question. Soyez en amicalement remercié et sachez que j'apprécie, sincèrement et à sa juste valeur, la leçon que vous venez de m'offrir. Je reconnais donc, publiquement et sans réserve, le bien-fondé des propos de notre cher Maître.
Par contre, malgré tous mes efforts et ma bonne volonté, je ne suis pas sensible à leur drôlerie. Certaines choses ne me font pas et ne me feront jamais rire, peut-être parce que j'en ai été le témoin direct et non simplement un téléspectateur.
Il faut donc malheureusement reconnaître, qu'entre notre cher Maître et Nervien, il existe une véritable incompatibilité de sensibilité humoristique.
Moi non plus je ne rigole pas ... mais en même temps j'avais plus ou moins eu la primeur du thème ce dernier billet. Je n' émettrai donc, aucun commentaire preuve de mon opinion sur la question, mais notre cher maître sait ce qu'j'en pense.
Mais je rassure tout le monde, calamiteux est un type génial ... bien plus qu'un simple collègue.
Par ailleurs je vous fait un appel cher maître : pourriez-vous nous réconcilier avec votre humour ces quelques prochains billets ... aux vus des derniers.