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Ecriveur

 

Mais qu’est ce que je fais moi, ici, j’écris, j’écrivaille, c’est pas des Romans, pas des Œuvres ! Non, juste des anodineries, des petits bouts de moi, des vrais, des faux, a vous de choisir, de croire. . Parfois j’amuse, vous me le dites et ça fait du bien, plus rarement je touche, j’émeus, écrivaillon que je vous dis.

 

Ce soir, j’ai mal, longtemps que j’ai pas eu aussi mal, et ça m’emporte !

 

Maelstrom de douleurs, les peines reviennent sans prévenir, j’écris à grosses larmes sur le clavier, vague à l’âme, écrire pour exorciser, café fort, gnôle de coing dans le café, c’est chaud, j’ai même, Ô sacrilège, allumé une bouffarde à l’intérieur, tout à l’heure, quand je me lèverais et traverserais la pièce, je me maudirais, je le sais, tout empestera le tabac froid, j’ ouvrirai la fenêtre au vent d’hiver, la « Pavane pour une infante défunte » à fond d’esgourdes, ça hurle, ça braille à l’intérieur ! Café, gnôle de coing, les vapeurs de l’Amsterdamer, et j’ai mal, longtemps que j’ai pas eu aussi mal…….. Café, brûlant, gnôle de coing, longtemps que j’ai pas eu aussi mal, ça se bouscule me démolit, j’écris à chaudes larmes. Et Ravel continue, c’est le début du «  Boléro », la caisse claire dirige l’orchestre, café, brûlant, gnôle de coing, tabac, la mélopée m’emporte, je suis partout, sauf ici, peut être même je tombe un peu amoureux, et moi, comme un con, comme un anxieux, un torturé que je suis, ça m’inquièterais presque, pas envie de trop la brusquer la petite, pas l’affoler, pas l’inquiéter, y aller doucement, je l’aime bien cette petite discrète. Café, brûlant, gnôle de coing, tabac, longtemps que j’ai pas eu aussi mal, le « Boléro » s’emporte, les violons sont entrés en scène, fini le pizzicato, les archets s’étirent, le chef s’agite sur son estrade, il a repris la main sur la caisse claire, c’est lui maintenant qui dirige. Mal, putain de chié quoi, c’est pas possible, le dos déchiré, c’est Niagara qui tombe des yeux ! Café, brûlant, gnôle de coing, tabac, longtemps que j’ai pas eu aussi mal.

 

 

 

 

 

Je t’aime bien Nervien, mais pour celui là, ton commentaire, tout inspiré qu’il soit, tu te le gardes, au fond de ta poche, avec un petit mouchoir par dessus , celui là, il est à Moi, à Moi TOUT SEUL, laissez le moi………..

 

 

 

 

 

 

 

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