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Le Commandant Monastorio

Il existe des fascinations enfantines qui perdurent avec l'âge adulte. Ainsi, si en revoyant l'autre jour "Les Mystères de l'Ouest", avec Robert Conrad et le regretté Ross Martin j'ai trouvé cela, avec mon oeil d'adulte particulièrement "kitschounet", je persiste à m'émerveiller encore devant la série Zorro, série de la fin des années 50 et di début des années 60 avec notamment le sémillant Guy Williams, Gene Sheldon et Henry Calvin pour ne citer que les personages principaux.

Petit rappel des faits: Nous sommes au début du 19ième siècle , dans l'encore espagnole Californie, la cité de Los Angeles est dirigée, 'une main de fer par le cruel Commandant Monastorio,qui ne cherche qu'a s'enrichir en appliquant de tyranniques méthodes visant à réduire le peuple dans un état de quasi esclavage!

Dans le tout premier épisode de la série, on découvre, sur une goélette de retour d'Espagne, le jeune Don Diego de La Véga, rappelé par son père, Don Alexandro, riche notable mais cependant juste et bon qui s'inquiète de la tournure des évènementset appelle donc le fiston à la rescousse.

Pendant ses années d'études espagnoles, Diego est devenu un excellent escrimeur, bardé de trophées mais cependant assoiffé de justice. Il est flanqué de son fidèle serviteur Bernardo, muet mais malin en diable, c'est bien simple, il ne lui manque que la parole, c'est dire!

De peur de se voir arréter trop rapidement à son arrivée à Los Angeles, le jeune espagnol décide de cacher à tous qu'il est une fine lame, et de se faire passer pour un oisif, fort peu interessé par les faits d'armes, ce qui lui permettra d'agir la nuit en tant que justicier masqué. C'est à ce moment là, sur le bateau, que le très malin Bernardo explique à son Maitre , à grand renfort de gesticulations ridicules, qu'il va,quant à lui, se faire passer pour sourd, s'instauranten espion discret de Zorro.

Et voici donc lancées les Aventures de Zorro, affrontant et contrant les machiavéliques machinations du redoutable Monastorio qui décide rapidement d'inventer un faux Zorro, malhonnète et bandit afin de discréditer le vrai auprès des peones.

La série étant américaine, il va de soi que le Bon Zorro triomphe finalement des machinations de Monastorio qui avait pourtant percé à jour la véritable identité du justicier masqué, une intervention in extremis de Bernardo, grimé en Zorro,chevauchant le noir et fougueux Tornado, disculpant Diego de La Vega.

Notons la présence de l'acteur Henry Calvin, interprétant le Sergent Garcia, militaire sale , adipeux,  de surcroit ivrogne invétéré et pourtant sympathique! Rendre , de nos jours, en notre époque de bien pensance, un tel personnage relèverait d'unegageure impossible........

Permettez moi maintenant, et d'ailleurs pourquoi demanderai-je une une autorisation en tant que calamiteux, mais dictatorial auteur de ce blog, permettez moi donc de transposer cette histoir au sein de l'Entreprise.

Dans l'Entreprise, il y a le bon justicier, représenté par les Syndicats, qui ont pour but, comme chacun sait de défendre la veuve, l'orphelin et plus généralement l'ensemble des salariés, et la Direction du site, Monastorio de pacotille qui verrait d'un bon oeil de discréditer Zorro par des agissements dont l'ilégalité, avérée par l'Inspection du Travail, laisserait réveur plus d'un petit dictateur de bazar.

Gageons qu'à la fin de l'épisoe, comme dans toute bonne série, le Bien triomphera du Mal et que Monastorio sera renvoyé à ses quartiers.

Commentaires

  • Cher Maître, quand j'étais petit, comme métier, je voulais faire Zorro. J'avais même choisi l'espagnol en seconde langue parce que tout bon Zorro qui se respecte, chante dans la langue de Julio Iglesias.

    Lorsque j'ai demandé à la conseillère d'orientation de mon collège quelle grande école préparait à cette carrière, elle me tint le discours suivant :

    " Zorro, ce n'est pas un créneau porteur. Chevaucher la nuit pour aller défendre la veuve et l'orphelin, le pauvre, l'opprimé, et en plus sans publicité, c'est une activité complètement dépassée.

    Il faut que tu acceptes le monde tel qu'il est. Tu dois donc te tourner vers les professions qui sont en pointe dans ce domaine, comme par exemple trader. Tu travaillera pour les grands banquiers, les grands financiers, les grands actionnaires, les grands patrons, qui sont des personnes bien plus intéressantes et enrichissantes que la veuve et l'orphelin, le pauvre, l'opprimé.
    Tu pourras joyeusement spéculer sur le pétrole, le gaz, les produits alimentaires, les licenciements. Pour cela, à l'instar des grands banquiers, des grands financiers, des grands actionnaires, des grands patrons, tu devras avoir l'admirable courage de faire crever de faim et de froid la veuve et l'orphelin, le pauvre, l'opprimé.
    Et quand tu auras cinquante ans, tu pourras t'acheter une Rolex."

    N'empêche, j'aurais quand même bien aimé faire Zorro.

  • Et qui fait Bernardo, dans cette boîte ?

  • La plupart des salariés,je crois, ils subissent en silence

  • Attendez ... patientez ... pourquoi croyez vous que que je me laisse pousser le bouc ?

    Un cavaleur ... qui surgit hors de la nuit ... !

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