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Edouard

L’amour de la lecture vient souvent d’un coup de foudre. Combien d’entre nous, pas forcément grands lecteurs se sont découverts cette passion en ouvrant Tolkien, ou plus récemment les livres de Rowling  ou de Philipp Pullman, le langage cru de « La guerre des Boutons ne laissant pas sans rire les gamins d’aujourd’hui pas que vampirisés par les excès télévisuels.

Je dois mon premier émoi littéraire à Edouard Jauffret ; pas connu du grand public, cet auteur là s’était fait spécialiste des manuels scolaires. Plutôt que de compiler les textes de grands auteurs, il écrivait des « romans scolaires », véritables livres à suivre racontant son enfance au début du vingtième siècle, évoquant sa Provence, ses souvenirs de môme tout auprès de Toulon.

Je devais être au CP, ou bien au CE1 , et j’avais dévoré « Au Pays Bleu » avec une impatience qui m’avait bien vite poussé à dépasser le rythme de l’école, je crois que je connaissais le livre par cœur !

 

Edouard Jauffret n’aura pas fait une longue carrière : instit puis inspecteur, il meurt à 45 ans, en 1945, d’un souci pulmonaire. « Au Pays Bleu », rédigé en 1941 aura hanté les classes jusqu’à la fin des années 70, tendre évocation d’une enfance qui aura réjoui, j’espère bien des petits lecteurs. J’ai quelque part caché, dans un fatras de bouquins, un exemplaire du « Pays Bleu », dans un carton c’est sur, je le retrouverai un jour, bien vite

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