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Calamités Quotidiennes - Page 214

  • Méchante blague

    Elle nous fait la gueule depuis quelques jours. Elle, c'est une collègue de travail, gentille, jolie, craquante, mais dont il faut reconnaître qu'elle ne jouit pas d'une intelligence hors du commun. 

    Nous, nous sommes une petite bande de quarantenaires goguenards, sortes de garnements attardés, souvent prêts à la galéjade. 

    Alors, forcément, lors d'une conversation impromptue, quand nous avons tenté de la convaincre d'aller au plus vite chez son médecin traitant se faire prescrire une radio du coude, afin de faciliter la prévention du cancer du col de l'humérus, nous ne pensions presque pas qu'elle solliciterait un rendez vous auprès de son généraliste. Elle s'est rendue chez le docteur. Elle nous fait la gueule depuis quelques jours.

  • Drôle de lecture.

    Sur la table basse du salon, il y a le dernier catalogue de la " Vitrine Magique ". On a tous, un jour, feuilleté, ou même reçu le catalogue de la "Vitrine Magique ", inventaire amusant d'objets dont on peut tous se passer mais qui deviennent essentiels: coupe oeuf à la coque et torchons colorés, bidule pour ranger les balais et boîte à musique un peu kitsch. On laisse distraitement traîner le catalogue, ça amuse les enfants. Et pourtant......... Sur la dernière édition du petit catalogue, je découvre surpris une double page de vibromasseurs et masturbateur électrique pour homme. Chacun fait ce qu'il veut mais, sur la table basse du salon...... 

  • Dans le bus....

    " Si le Vatican interdisait aujourd'hui, les représentations de son Prophète, ceux qui seraient mal, c'est les conservateurs de musées. "

  • Crétois, lève toi

    Il aura fallu quelques jours pour retomber sur terre. L’onde de choc de la violence non ordinaire se pose peu à peu. La journée du Vendredi 9 Janvier 2015 aura été une des plus marquantes de cette vague d’horreur ; on suivait, au boulot et en pointillé, l’épilogue dramatique de l’affaire Charlie et de ses conséquences. En tant qu’écrivaillon et minuscule artiste, je m’interrogeais alors sur la vie qui continue, je pensais à tous ces chanteurs, ces danseurs, ces acteurs  qui devraient, ce soir même, continuer d’amuser, d’émerveiller, de laisser pensifs leurs publics sous le sacro-saint principe du : « The show must go on ».

     

    Car c’est bien d’acteurs dont il va être question dans le billet de ce matin, c’est en effet, hasard de l’actualité, le 9 Janvier 2014 que la Compagnie théâtrale roannaise « NU » donnait la première du très attendu : « Pasiphae », écrit par Christian Chavassieux il y a déjà quelques années.

    Comme son nom l’indique aux quelques érudits qui me lisent, « Pasiphae » nous conte, dans une adaptation du vingt-et-unième siècle, le mythe de cette reine crétoise, épouse du roi Minos, qui, pour des raisons de soumission débile à un mari libidineux et malsain , s’offre à un taureau, donnant ainsi naissance au Minotaure, créature improbable qui vivra cachée dans le Labyrinthe construit par Dédale , mais je ne m’étendrais pas plus sur la mythologie grecque, mes quelques lecteurs très cultivés connaissant l’histoire, quant aux autres de mes lecteurs imbéciles, je ne doute pas que, s’il le veulent, ils iront glaner sur le net des précisions utiles.

     

    Il n’y avait pas d’atmosphère détendue, ce Vendredi 9 Janvier 2015 au soir, après cette journée de cataclysme. Les spectateurs présents, et plutôt nombreux , déjà interloqués par le événements du monde , furent pour certains, dont moi, interloqués par les conséquences de la virilité débile du Roi Minos, de la virilité débile des intégristes qui faisaient  alors l’actualité.

     

    J’ai aimé le spectacle, j’aimerai cependant le revoir,si possible invité par l’auteur ( il n’est point de petites économies), j’aimerai vous reparler de tout cela dans un contexte plus serein.

     

    NB : «  Pasiphae » sera joué ce soir, 16 Janvier 2015 au Chok Théatre, Rue Bernard Palissy, à Saint Etienne, car pour reprendre un avis de l’auteur, dans un échange de mail avant la représentation, avis que je partage :

     

     

    « ça putain de décoiffe sa mère ! »

     

     

     

     

  • Dépression

    Au beau milieu du mois de Janvier, Jean Régis, le kalanchoe, arbore sa floraison d'hiver sur le bord de la fenêtre, où il a trouvé sa place. Comme je pars tôt le matin, comme je rentre tard le soir, je ne suis chez moi qu'à la nuit. En pleine journée, il resplendit certainement. Comme je ne suis pas là pour voir çà, moi, je flétris.